[http://www.swisstools.net/guestbook.asp?numero=75469]
[http://www.swisstools.net/forum.asp?fid=59630]
[./statutpag.html]
[./region_andramasinapag.html]
[./partenairespag.html]
[./lienspag.html]
O.N.G HARENA MANASOA
Ny olombelona fandrin-drano, ka tsy misy avo sy iva. “Ils ne sont ni plus ni moins que des hommes”
[./mission_globalepag.html]
[./creationpag.html]
[./zone_d_actionpag.html]
[./significationpag.html]
[./realisation_et_actionspag.html]
[./moyen_a_dispositionpag.html]
[./seccalinepag.html]
[./newspag.html]
[./projetspag.html]
[./albumpag.html]
[./contactspag.html]
31/05/2005 (LA GAZETTE DE LA GRANDE ILE) Commune Andramasina Andramasina, qui signifie littéralement « où il y a du sang sacré » se trouve à 40km de la capitale environ. Soit 22km sur la RN7 menant à Antsirabe et 18km de piste cassée à moitié goudronnée. Juste après le pont aux fraises d’Ambatofotsy, on prend la piste praticable qui longe la Sisaony jusqu’à cette commune. Elle compte actuellement 16 111 habitants répartis dans 9 Fokontany. Le site d’Andramasina révèle une nature brute et sauvage. Son charme saura fasciner plus d’un, surtout lorsque la Sisaony cascade à travers les rochers avec en toile de fond, la colline recouverte d’une épaisse forêt. Pendant la saison chaude, on peut se baigner dans les trous d’eau et sous les petites chutes. Au sommet de la colline se trouve un vieux et imposant tombeau en pierres sèches, qui était autrement surmonté d’une « tranomanara » entouré de deux autres plus récents. En ce lieu repose le prince d’Andriasolo, fils d’Andriamasinavalona, qui habitait les lieux. Des pierres sacrées sont encore visibles dans le sol. 90% des constructions sont illicites Cette commune rurale figure parmi celles qui abritent de nombreuses constructions illicites. Selon le maire Andrianarisoa Ratsitoharana Claudin, 90% des maisons ont été érigées sans l’obtention de permis de construire. De plus, personne ne respecte les normes environnementales. En principe, aucune habitation ne devrait se trouver à 25m de la bordure d’un fleuve pour qu’il n’y ait pas trop de dégâts en saison de pluies quand le niveau de l’eau monte. Ce qui n’est pas le cas à Andramasina. Le bord de la Sisaony est truffé de maisons. Il n’y a aucun espace entre l’eau et les demeures, même pas un mètre. Parmi elles figure une rizerie qui déverse des sons dans le lac. Dans le cadre de l’aménagement du territoire et de la protection de l’environnement, le maire envisage de raser ces habitations au bord du fleuve. Leurs propriétaires ont déjà été avertis depuis quelques mois. Ils ont jusqu’au 9 novembre prochain pour partir. On a également appris qu’à l’instar des autres communes, celle d’Andramasina compte aussi de grandes puissances, des familles mafieuses, intouchables. Elles sont au nombre de cinq. Malheur à ceux qui se mettent en travers de leur chemin. En d’autres termes, ce sont eux qui veulent faire la loi. Certains d’entre eux sont les propriétaires des maisons qui devront être démolies. A l’heure actuelle, des tracts dénigrant le maire circulent un peu partout dans la commune. Ces groupes de personnes ont même porté plainte contre le maire alors que c’est lui qui devrait le faire. Malgré cela, ce premier magistrat ne se laisse pas intimider pour autant. La commune n’a pas encore reçu la subvention Jusqu’à présent, la commune rurale d’Andramasina n’a pas encore touché sa part de subvention du ministère de la Décentralisation. Par conséquent, c’est le maire qui paie le salaire des 7 employés de la mairie depuis le mois de novembre 2004. L’année dernière, elle a perçu 54 millions de Fmg dont 30 millions pour le fonctionnement et 24 millions à titre de budget complémentaire. Il y a eu aussi 4, 750 millions de subvention pour l’état civil, 4 millions pour les écoles primaires publiques et 3, 750 millions pour les centres de santé de base. Il importe de signaler que les communes voisines ont déjà reçu la leur. Toujours en matière de budget, le maire a affirmé que les gens ne paient plus d’impôts depuis 1997. Il appartient au délégué administratif de sensibiliser les contribuables, au lieu de passer le plus clair de son temps au bureau. Le maire trouve que la coopération avec ce dernier n’est pas très satisfaisante voire même inexistante. En principe, il est l’auxiliaire de la commune alors que c’est lui qui sème le trouble entre le maire et ses conseillers municipaux. Dans le domaine des infrastructures, Andrianarisoa Claudin refuse d’exercer dans le nouveau local de la mairie dont la construction a nécessité la mobilisation d’une somme de 217 millions de Fmg alors qu’il ne répond pas aux normes requises. En attendant, il travaille à la Tranompokonolona. Il en est de même pour la route reliant Ambatofotsy à Andramasina (18 km). Elle a été l’objet d’une réfection en 2004 et a coûté 600 millions de Fmg. Un an après, elle présente déjà plusieurs défaillances. Les nids de poule ne se comptent plus. On aurait dit que les travaux ont été réalisés à la hâte. A cet égard, le maire en a dressé une liste de critiques qu’il a envoyée au ministère de tutelle Insécurité grandissante Depuis six mois environ, la sécurité laisse quelque peu à désirer à Andramasina. Les actes de banditisme se multiplient et se terminent parfois par des meurtres. Ce fut le cas à Ambohijafy, où un pasteur a été fusillé par des bandits. A Ankorona, un magasin a été dévalisé en plein jour et à Ambodivato, une personne a été tuée lors d’un cambriolage. On n’évoque plus les vols de récolte sur pied, notamment en période soudure. Ce sont surtout les mineurs qui le font, a-t-on appris du maire. A ce que l’on sache, 50% des affaires de maraudages concernent les jeunes. En dépit de cela, cette localité n’est pas classée parmi les zones rouges. Les éléments de la gendarmerie déploient des efforts pour faire régner la sécurité mais ils ne peuvent pas faire grand-chose, faute de moyens. La commune a déjà effectué une demande de poste avancé pour renforcer l’équipe de la brigade. Par ailleurs, les quartiers mobiles, 5 par Fokontany, ont aussi leur rôle à jouer dans la lutte contre l’insécurité. Ils viennent d’obtenir tout récemment leurs uniformes. Eau Insalubre Jusqu’à maintenant, les habitants de cette commune rurale ne boivent pas d’eau potable. Les bornes-fontaines existent mais le traitement de l’eau n’est pas très convenable, le PH variant entre 6 et 7 seulement. De plus, les points d’eau sont en nombre insuffisant alors que le prix à payer est exorbitant. Seul le Fokonta-ny d’Andramasina possède un château d’eau digne de ce nom. Dans les autres quartiers, les gens s’approvisionnent dans les puits. Dans le temps, on avait déjà entendu parler d’une adduction d’eau, baptisée projet Fivoarana dont le financement s’élevait à 215 millions de Fmg. Mais plus personne n’en a entendu parler alors que rien n’a été fait jusqu’à présent. Projet Un centre spécialisé en vue Un foyer de jeunes femmes sera bientôt érigé à Andramasina. L’association Avotra a déjà offert 50 millions de Fmg mais ce n’est pas encore suffisant. A ce que l’on sache, le projet nécessite une somme de 600 à 700 millions de Fmg. Aussi, la recherche de financement continue. Dans la foulée, la mairie a établi un partenariat avec la JICA (agence de coopération japonaise) pour l’amélioration de la pisciculture et la production de foie gras. Les projets débuteront au mois de septembre. En ce qui concerne les réalisations, les routes interquartiers ont été réhabilitées de façon à ce que les produits agricoles ne soient pas bloqués dans la zone productrice mais partent à la conquête d’autres marchés. Association Avotr’Andramasina Gestion de la forêt La gestion de la forêt d’Andramasina précitée sera bientôt transférée à l’association Avotra. En attendant, des campagnes de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité ont été menées au niveau des quartiers. Rappelons que la forêt mesure 3 ha et abrite plusieurs espèces végétales endémiques. Cimetière De projet La commune d’Andramasina compte actuellement deux CSB, niveau I et II ainsi qu’un CHD I (centre hospitalier de district). L’ancien ministre de la Santé avait promis d’y construire un autre hôpital qui devrait porter le nom du docteur Marthe Ralivao, première femme médecin. Le coût du financement du projet s’élève à 3 milliards de Fmg. Mais jusqu’à présent, rien n’a été fait. Les autorités locales ne sont pas restées les bras croisés mais ont déjà rappelé ledit projet au nouveau ministre. Dans la foulée, le seul dépôt de médicament de la commune ne respecte pas la loi. En fait, les produits pharmaceutiques partagent les étagères avec les marchandises générales. C’est à la fois une épicerie et une pharmacie. Le maire en a déjà fait la remarque. Si le propriétaire ne sépare pas les produits, les autorités se trouveront dans l’obligation de fermer son magasin. Education 85% de la population, illettrées Le taux d’analphabétisme reste élevé dans cette localité. Soit 85% de la population qui ne savent ni lire ni écrire. Ce ne sont pas les écoles qui manquent mais les enseignants. Effectivement, on y recense un lycée, un CEG, 10 EPP, 10 établissements scolaires privés. L’année dernière, le taux de réussite au baccalauréat a été assez satisfaisant : 55%. Il y avait au total 200 candidats issus des 12 communes du district d’Andramasina. Le manque d’instituteurs est très fréquent au niveau des EPP. Un enseignant pour 140 élèves. Ce sont les bénévoles payés par les associations de parents d’élèves qui renforcent l’équipe. Sinon, le programme scolaire ne serait pas terminé à temps. D’ailleurs, le ministre de l’Education nationale devrait penser à les recruter selon le maire, au lieu de former chaque année des centaines d’élèves maîtres qui refuseront d’exercer dans la brousse. Il suffit de leur dispenser une formation adéquate sur place pendant les vacances et le problème est résolu. - 04/02/2004 MAHALEO un film de PAES et RAJAONARIVELO sortie en salles 16 mars 2005 un autre regard sur Madagascar Mahaleo est LE groupe le plus populaire à Madagascar. Les chansons de Mahaleo ont été le levain de la révolution de 1972 qui renversa le pouvoir néo-colonialiste. En 32 ans, le succès du groupe ne s'est jamais démenti, les concerts remplissant parfois des stades de 30 à 40 000 personnes. Ces véritables légendes de la chanson malgache ont une particularité : elles ont choisi de ne pas vivre de la musique, mais plutôt d'exercer des métiers qui participent au développement du pays. Ainsi le groupe est constitué de chirurgiens, d'un médecin généraliste, de sociologues... A travers le film "MAHALEO", PAES et RAJAONARIVELO nous brossent un portrait de Madagascar très loin du tourisme, des plages de sable fin, des lémuriens, de tout ce qu on a l'habitude de voir depuis quelques années sur le pays. On découvre plutôt un Madagascar intime, digne, combatif, attachant, en suivant les membres du groupe dans leurs différents métiers "civils". Ce film pose habilement les questions du rôle des artistes des pays émergents dans leur développement, des rapports nord-sud, du developpement durable, du combat de ces pays pour acquérir l'eau. Evénements de 1947 : Le "Fifanampiana Malagasy" proteste Vive réaction du "Fifanampiana Malagasy" (Comité de solidarité de Madagascar), suite à un article paru dans le numéro spécial de décembre dernier du journal "Marianne". Cet article écrit par deux historiens français, Jacques Marseille et Jean Fremigacci, parle des événements de 1947 dont le contenu a "vivement choqué" le Comité de solidarité de Madagascar. En effet, les auteurs de l'article en question parlent "d'exagération" et de "contre-vérités" à propos du chiffre mentionnant 89.000 Malgaches tués par les forces coloniales. Le Fifanampiana Malagasy, dans une déclaration parvenue dans les rédactions, rappelle alors que ce sont le Haut Commissaire De Chevigné et le général Garbay chargé de la "pacification" qui l'ont mentionné devant les parlementaires français. Jusqu'ici, soutient-il, aucun démenti officiel n'a été rendu public tant par les concernés que par les autorités françaises de l'époque. Le comité de solidarité de Madagascar note qu'en France comme à Madagascar, "la plupart des chercheurs, historiens, chroniqueurs ont retenu ce chiffre, même si des années plus tard, d'autres chiffres établis à partir de statistiques élaborées par des historiens pour en tirer des conclusions personnelles, ont été publiés dans des médias". Minimiser Pour le Fifanampiana Malagasy, cet article du journal "Marianne" s'apparente à une tentative de minimiser la gravité des crimes commis par les colonialistes français à cette époque. Il y décèle "des relents d'anticommunisme en affirmant que les communistes auraient utilisé ce chiffre à des fins de propagande". En outre, rapporte la déclaration du Fifanampipana Malagasy, "l'article prend nommément à partie en le désignant comme un "manipulateur", Pierre Boiteau, personnalité française connue et appréciée à Madagascar pour son engagement en faveur de la justice pour les Malgaches et son immense contribution à la recherche et la promotion des richesses naturelles de Madagascar et à la connaissance de l'histoire de la nation malgache". Et d'ajouter que cet article "ne contribue guère au renforcement de l'amitié franco-malgache et ne peut que susciter des polémiques qui sont loin de favoriser la recherche de la vérité". Archives Aussi le Fifanampiana Malagasy réitère-t-il son exigence de l'ouverture au public des archives sur les événements de 1947 détenues par les organismes spécialisés en France. Il estime également que "le temps est venu pour les dirigeants français d'examiner les mesures concrètes de réparation auxquelles a droit le peuple malgache en raison de l'importance des pertes en vies humaines, des dommages matériels et des traumatismes causés par la répression colonialiste consécutive à la révolte populaire de 1947". Recueillis par Hanitra R. Midi-Madagasikara du 03-02-2005
NEWS
[Web Creator] [LMSOFT]